Les dossiers portés par l’ACFO

Serge Paul Serge Paul

Formation en leadership

Tout commence par une idée.

Développez vos talents de leader!

Les différents organismes de la Francophonie torontoise ont besoin de votre dynamisme et de vos talents. Si vous êtes engagé dans l'un de ces groupes, ou songez à le faire, nous pouvons vous aider.

L'ACFO Toronto et ses partenaires prodiguent périodiquement une formation en leadership communautaire. Cette formation gratuite peut vous initier à l'histoire franco-ontarienne, aux ressources communautaires locales, aux rudiments de la gestion, au fonctionnement d'un conseil d'administration, etc. Vous apprendrez ainsi à développer vos talents naturels pour le leadership et pourrez contribuer de façon plus efficace à la communauté.

Le plus récent cycle de formation a été organisé en partenariat avec Reflet salvéo et s'est tenu du 18 février au 22 mars 2012. Il offrait six modules de formation divisé en deux blocs. La première partie développait les compétences pour devenir un membre actif du programme d’engagement citoyen de Reflet Salvéo dans les régions de Toronto-Centre, Centre-Ouest et Mississauga-Halton. Le deuxième bloc prodiguait une formation sur la façon de participer activement à des comités et conseils d’administration d’organismes francophones.

Une telle formation vous intéresse? Contactez-nous pour plus d'information.

Lire la suite
Serge Paul Serge Paul

Programmes postsecondaires

Tout commence par une idée.

L'avenir sans accès: faut-il s'assimiler ou s'exiler?

L'ACFO Toronto octroie son soutien inconditionnel aux recommandations du rapport rendu public par le commissaire aux services en français de l’Ontario. Intitulé « Pas d’avenir sans accès », ce rapport tire la sonnette d’alarme vis-à-vis du manque de choix et d’accessibilité de l’éducation postsecondaire en français dans la région Centre-Sud-Ouest de l’Ontario. Ce constat du Commissariat vient d'ailleurs d'être confirmé par le  Rapport du Comité d'experts du ministère de la Formation, des Collèges et des Universités.

La situation la plus inéquitable de toute la province

Pas d’avenir sans accès identifie un « taux d’accès à l’éducation postsecondaire en langue française variant de 0 % dans la région du Sud-Ouest de l’Ontario à 3 % dans la région du Centre (où se situe la ville de Toronto) par rapport à la proportion de programmes offerts en anglais ». C’est la situation la plus inéquitable de toute la province de l’Ontario, en comparaison avec l’Est et le Nord qui bénéficient, respectivement, des pôles universitaires que constituent les villes d’Ottawa et de Sudbury. Or le Centre-Sud-Ouest est une région en pleine croissance économique, chef de file du Canada en matière de services et de technologies. Elle nécessite donc de plus en plus de personnel qualifié maîtrisant les deux langues officielles du Canada, dont fait partie le français.

Une perspective d'ensemble

À « pas d’avenir sans accès » L’ACFO-Toronto se permet de rajouter « faut-il s’assimiler ou s’exiler? », car ce sont en effet les deux options qui se présentent aux jeunes francophones du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, désireux de poursuivre des études postsecondaires. 

« Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’économie de la région qui en souffre, déclare Gilles Marchildon. Si le jeune reste dans la région, il n’a pas d’autre choix que d’étudier en anglais et les chances qu'il travaille exclusivement en anglais sont plus fortes par la suite. Il sera donc linguistiquement assimilé et ne contribuera pas à enrayer la forte pénurie de professionnels qualifiés et bilingues dont notre province a besoin pour se développer. Et, s’il quitte la région, voire la province où le pays, ses chances de revenir et de contribuer à la prospérité régionale s’amenuisent également. Car il est bien connu que les connexions qui amènent à trouver un premier emploi se font pendant les études (universitaires ou collégiales) ».

Se souvenant de sa propre situation de Franco-ontarien, il ajoute : « j'ai moi-même fait face, il y a presque 30 ans, à cette pénurie de programmes postsecondaires en français dans notre région. Ceci m’a poussé à quitter ma ville, Penetanguishene, pour me rendre à Ottawa afin d’y poursuivre mes études universitaires ». 

Un appui sans réserve

Dans ce contexte, L’ACFO-Toronto appuie sans réserve les recommandations du Commissaire François Boileau, à savoir :

  • Aller au-delà des enfants des « ayants droits » francophones et inclure les élèves en immersion et issus de familles exogames (de deux parents de langues différentes) ou allophones (d’une langue autre que le français ou l’anglais) dans la collecte de données relatives aux besoins d’éducation postsecondaires en français.

  • Utiliser le numéro d’immatriculation scolaire de l’Ontario pour définir la langue d’enseignement, de communication ou langue maternelle de l’étudiant au-delà du palier secondaire.

  • La création d’une structure ou d’un secrétariat pouvant identifier les besoins des francophones et ayant un pouvoir de négociation directe avec les institutions scolaires.

  • L’attribution d’une plus grande autonomie au Collège Glendon de l’Université York, en vue d’offrir un plus grand nombre de programmes en français.

De ce fait, l'ACFO-Toronto lance un appel à la communauté en vue d'appuyer les recommandations du rapport du Commissariat aux services en français et demande au gouvernement provincial d'investir les ressources nécessaires afin de redresser l’iniquité actuelle et d’envisager le développement social et économique de notre province par le prisme des deux langues officielles du pays.

Lire la suite
Serge Paul Serge Paul

Quartier francophone à Toronto

Tout commence par une idée.

Saviez-vous qu'il y a une grappe d'institutions francophones au centre-ville de Toronto, autour de la rue College/Carlton? En effet, l'église Sacré-Coeur, TFO, les bureaux du Théâtre français, le Centre francophone, la Passerelle et le Collège français s'avoisinent.

Depuis plus d'une décennie, les Franco-torontois parlent de formaliser et de renforcer ce Quartier francophone, à l'instar d'autres villes canadiennes: Edmonton (quartier Boonie Doon), Winnipeg (Saint-Boniface), Sudbury (Rayside-Balfou), Ottawa (Vanier), Moncton (Dieppe) ou Coquitlam (Maillardville). Ce projet exigerait une nouvelle signalisation, la collaboration des marchands pour offrir des services dans la langue de Molière, et une campagne de promotion.

L'ACFO a collaboré au sondage commandé par la Coopérative radiophonique de Toronto, et les résultats seront bientôt rendus publics. Et vous, que pensez-vous de cette idée? Seriez-vous prêt à vous impliquer pour créer un quartier bien à nous?

Lire la suite
Serge Paul Serge Paul

Soins de longue durée

Tout commence par une idée.

Les besoins criants de nos aînés

Saviez-vous qu'il n'existe aucun établissement francophone pour nos personnes âgées à Toronto?

Un établissement anglophone de 302 lits, Bendale Acres, offre 37 lits aux Francophones du Pavillon Omer-Deslauriers, mais seulement lorsque des places sont disponibles. Alors que plusieurs communautés ethnoculturelles de la Ville Reine ont su s'organiser et gagner les appuis gouvernementaux pour créer leur propre centre d'accueil, les 110 000 Franco-torontois continuent de lutter pour obtenir ce service essentiel. Les bâtisseurs de Toronto sont ainsi forcés de déménager à Ottawa, Welland,  Penetanguishene ou à Sudbury, à plusieurs heures de leurs proches, s'ils ont besoin d'être soignés en français.

Le vieillissement est associé au déclin des capacités cognitives, ce qui peut entraîner la perte de l'anglais, langue seconde. Dans ce contexte, l'usage du français n'est pas seulement un droit linguistique, c'est une nécessité pratique.

L'Association des communautés francophones de l'Ontario à Toronto est fière de donner son soutien à la Fondation Hélène-Tremblay-Lavoie et au Centre de santé cognitive de Glendon qui oeuvrent pour des soins et services de santés aux aînés franco-torontois.

Pour plus d'information:

Lire la suite